Avec la fin du premier trimestre, les prix de l’immobilier parisien continuent de s’envoler, car la barre symbolique des 10 000 € du m2 aurait même été franchie au 1er trimestre. 2019, s’annonce fort pour les Parisiens et aussi pour les grands investisseurs, mais cette hausse laisse aussi diverses conséquences.
Querelles de chiffres chez les professionnels de l’immobilier
Ce n’est sans doute pas la première fois que les avis se dispersent chez les professionnels et face à ce constat, on remarque qu’ils ne partagent toujours pas le même avis. Certains avancent que le prix moyen du m2 de logement au 1er avril s’affiche à 9 536 €, ce qui est loin du constat. D’autres voient plutôt une hausse de plus de 6 % sur un an et affichent un chiffre de référence à hauteur de 10 027 € le m2. Une situation qui présente à la fois des avantages et des inconvénients certes, car en plus d’accorder plus de valeur aux biens, elle offre aussi aux acheteurs la possibilité de se créer une nouvelle source de revenus.
Une hausse de prix incontestable pour les spécialistes
Certes, après ce premier trimestre, tous les spécialistes ne s’accordent peut-être pas sur le prix de vente moyen constaté à Paris, mais en revanche, il estime que la poursuite de la hausse des tarifs. Le président de la chambre des notaires du Grand Paris, Bertrand Savouré souligne même qu’il n’y a pas de raison que ça s’arrête étant donné que la configuration de la production de logements était principalement tournée vers le logement social et que cela n’a évidemment pas changée depuis.
Taux bas
Les prix vont continuer d’augmenter d’une part, mais d’autre part, les taux d’emprunt ont encore baissé ces derniers mois d’autre part. en mars rappelons que quelques grandes banques ont baissé leur taux de 0,2 % en mars et la concurrence l’ont suivi ce qui fait que les taux d’emprunts tournent actuellement aux alentours de 1,2 % sur 20 ans. Certains dossiers peuvent même négocier jusqu’à un taux de 0,9 %. Cette situation ne compensera certainement pas la cherté des prix parisiens, mais par ailleurs, un taux bas déclenche automatiquement la volonté d’achat des acquéreurs.
La relance de l’investissement locatif
La flambée de prix a aussi fait remonter les transactions destinées à l’investissement locatif. Elles atteignent désormais 29,4 % des achats ce qui se rapprochent du record de 30,1 % de 2011. Certes avec les rendements des logements locatifs qui ne sont pas forcément excellents et avec l’annonce d’un éventuel rétablissement de l’encadrement des loyers, à Paris, l’investissement dans l’immobilier reste l’un des meilleurs qui soit malgré les prix d’achat qui vont continuer à grimper.