Un projet immobilier est un marathon qui peut durer des décennies. Si les travaux ou bien l’acquisition peuvent se faire en quelques mois, c’est sur le mode de financement que le projet peut perdurer. Si l’épargne reste le seul mode de financement sans dettes, il est possible d’acquérir un crédit à un taux très attractif.
L’apport personnel, le premier moyen de négociation fiable
Si, de nos jours, la majorité des banques et accordeurs de crédit base leur mode de sélection sur d’autres paramètres comme le niveau du revenu de l’emprunteur ou encore son taux d’endettement. Disposer d’un apport important au départ est un argument de poids pour négocier un crédit à un taux intéressant. D’abord, pour assurer le remboursement, bon nombre de banques exigent des garanties. Parfois, cette garantie s’applique sur le bien en question. D’une manière que la banque acquiert le bien au nom de l’acquéreur et dispose du bien tant que la dette ne soit pas remboursée. Dans cette situation, le taux du crédit peut être assez conséquent. Mais avec un apport qui couvre la majeure partie des frais de transfert de propriété ainsi que les frais d’agence, les banques revoient à la baisse le taux du crédit afin d’alléger la charge de la dette dure le ménage. L’idéal est de disposer d’un apport de départ à hauteur de 20 à 30 % du prix de vente du bien.
Avoir un revenu conséquent et stable
Disposer d’un apport conséquent est déjà un bon atout de négociation. Mais disposer d’un revenu stable avec un taux de reste à vivre conséquent peut être un argument de poids dans une négociation de crédit immobilier. Le reste à vivre désigne le fond restant sur le compte après imputation des mensualités et factures. Par simple déduction, le reste à vivre est en grande partie dépendant d’un revenu conséquent et stable. Avec un revenu en dent-de-scie, le reste à vivre est variable et peut ne pas entrer dans le seuil de tolérance accordé par les banques. D’une manière générale, le seuil minimal demandé par les banques est de 150 euros par personnes à charge. Mais d’autres demandent un minimum de 600 euros.
Par conséquent, avoir un revenu élevé permet de disposer d’un reste à vivre important, et par conséquent disposer d’un argument de négociation importante.
Avoir un taux d’endettement confortable
Simplement, le taux d’endettement désigne le rapport entre les revenus mensuels et les charges financières en rapport à cette dernière. D’une manière générale, plus les charges sont basses, plus le taux est bas. Le seuil de taux d’endettement maximal autorisé est de 30 %. Par conséquent, avoir un taux s’élevant à la moitié de ce seuil est un bon argument de négociation. Mais ce taux dépend en grande partie de l’apport de départ, du revenu et du reste à vivre.